Mais quelle idée saugrenue avait-elle eu de pensée que c’était une bonne idée que de visité un lieu qui portait comme nom « Labyrinthe des illusion ». Elle savait, pourtant, que son sens de l’orientation laissait grandement à désirer. Et a quoi s’attendait-elle, concrètement, à y ajouter la difficulté de quelques sortilèges et enchantements pour lui jouer des mauvais tours ? Toutes curiosité n’est pas bonne à combler, c’est un fait. La première semaine, elle avait découvert sa chambre. Un peu de l’université et ce qui deviendrait son « job étudiant » au café des sorts et enchantement ainsi que ses collègues. En prime, elle avait pu faire la rencontre de ses deux colocataires de chambre. Une chance ! Elle avait participé avec entrain à ce qui était le premier évènement de la semaine d’intégration de l’université : la poussant à sortir de sa zone de confort et aller au-devant de nouvelle rencontre encore. Sortir de sa coquille, c’était le mot d’ordre, n’est-ce pas ? De même qu'elle avait pu rêvasser au sein du marché plein air de l'université.

Et cette seconde semaine, avec sa fidèle besace accrocher en travers et un café plus grand que de raison bien fermement tenue entre les doigts de sa main droite, voilà qu’elle était partie a la découverte des salles de classes, et entre deux, des espaces verts dont ne manquait pas l'université, d’endroit pour attiser la curiosité -au moins quand elle n'était pas au travail-. Elle aura pu, simplement, flâner dans les allées de la Bibliothèque d’Orimède. Ou bien faire un peu de yoga dans le jardin des pensées paisible et ses allures venant d’Asie, elle qui aimait tant les cerisiers du Japon. Elle aurait pu, aussi, avoir la curiosité de voir le jardin des potions, ou bien découvrir la taverne étudiante. Même si cette dernière, bien plus active la nuit, était encore en partie endormis en cette fin de matinée.

Que nenni ! L’aventure, c’est ce qu’elle c’était dit. Ou plutôt, ce dont elle c’était convaincue. S’engouffrer là, où ? On ne sait pas trop. Et avancer au gré du vent en improvisant complètement. Parce qu’il aurait été trop facile que de sortir la carte de l’université et « zoomé » sur le labyrinthe. Carte qui reposait actuellement, sur son bureau, dans la chambre de la résidence Umbrosia où elle avait décider de poser baguage deux jours plus tôt. Fatalement, ce qui devait arrivée, arriva. Et là voilà qui était complètement perdu, les yeux grands ouvert et tout brillant à la manière d’une Demiguise. Une petite ridule entre ses sourcils froncés et sa bouche formant un « o » presque parfait qui lui donnait l’air bien crédule. Ou stupide, au choix.

Le tout marqué par les allées qui semblait changer au gré de leurs envies. Ce buisson, il n’était pas là l’instant d’avant ! Et voilà maintenant qu’il lui barrait le chemin et l’empêchait d’opérer un demi-tour. Vers où ? Elle ne sait pas non plus ! Quand elle se perd, c’est souvent parce qu’elle ne sait même plus par où elle est venue. Et à vrai dire, sans grandes enseigne colorée pour se repérer, ou avoir a minima un point d’accroche dans sa mémoire… Ce ne sont pas les longues haies qui ont presque toutes l’air de se ressembler qui vont l’aider ! Mais avec un peu de chance, peut-être n’est-elle pas seule à avoir eu cette mauvaise idée ?

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Devant, derrière, à droite, à gauche… Elle ne sait pas bien où elle doit aller Magdalena ! A vrai dire ce n’était peut-être pas l’idée du siècle pour elle de se rendre dans un labyrinthe… Et encore plus des illusions ! Et pour cause… La voilà complètement et indubitablement paumé ! Et c’est sans compter les petites farces de l’environnement qui la plonge dans un dédale sensoriel à ne plus savoir comment elle s’appelle. C’est l’éclat d’une voix qui la fera sursauter et faire volte-face. Une voix qu’elle reconnais, même si ce n’est pas forcément le cas des mots. Elle va d’ailleurs clignée plusieurs fois les paupières en le regardant avec yeux rond comme des billes.

- Oh ! Min-Soo ? Bonjourrr ! Mais heu…

Est-ce que c’est bien elle ? Est-ce que c’est bien lui ? Est-ce qu’elle voit ce qu’elle voit et enttend ce qu’elle enttend ? En voilà une bonne question ! Elle va se tâter à plusieurs endroits avec un air dubitatif pour vérifier et même ce pincée l’avant-bras !

- Aïe ! Oui je crrrois que c’est bien moi. Mais est-ce que c’est bien toi ?

Et ça demande vérification non ? C’est pour ça qu’elle va avancer de plusieurs pas, le bras en avant jusqu’à mettre la main sur son bras a lui. C’est que ça serait bête quand même de voir ce qui ne devrait pas être vu ? Ou d’entendre ce qui ne devrais pas être entendu ?

- Ah ben oui ! C’est bien toi. C’est bien toi hein ?

De dubitative on aura vu son sourire Colgate, suivie à nouveau par une mine interrogatrice, la tête légèrement penchée de côté. Son bras revenant à elle pour que son index aille se loger sur sa lèvre inférieure.

- Je crois que j’ai eu une fausse bonne idée en venant ici. Je sais plus par où je dois repartir. Ou partir tout cours ? J’aurais peut-être dû lâcher des petits bouts de pain sur la route ou bien des cailloux.

Comme le petit poucet, ou dans son cas à elle : Poucette vu sa taille. Nouvelle référence à sa taille de Polly Pocket.

- Toi aussi tu t’est perdu ici ? C’est drôle qu’on a eu tous les deux la même idée le même jour ! Et un peu rassurant aussi.

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Être au mauvais endroit au bon moment. Oh, quelle étrangeté que cette notion, tissée de fils invisibles, qui défie les lois immuables de la logique et de la raison ! C'était comme si le destin lui-même se jouait des cartes de l'existence, jonglant avec les circonstances et les péripéties, transformant chaque instant en un tableau aussi fantastique qu'absurde. Imaginez-vous, si vous le pouvez, une scène surréaliste où les paysages se tordent et la flore chuchotent des secrets oubliés. C'est là, dans ce labyrinthe onirique, que se trouve notre demi-vélane, balloté par les flots tumultueux du hasard. Son identité importe peu, car il pourrait être n'importe qui : un simple passant, un errant solitaire, ou peut-être même vous-même, lecteur curieux. Mais pour ceux qui se veulent savant, c'est présentement Magdalena avec ses deux grands yeux ronds comme ceux d'un Demiguise et Min-Soo avec son sourire éclatant de mignonitude.

- Il fallait bien vérifier ! Et quoi de mieux que la confiance que je peut porter en mon système nerveux ?

Elle va clignée des yeux dans une petite moue qui réhaussera son nez et fera naître une petite ride entre ses sourcils quand l’index rencontrera son front et qu’elle fera un pas, deux voir même trois en arrière avec un équilibre très précaire pour quelqu’un qui passe autant de temps à pratiquer le Yoga ou a s’entrainée a une forme de médecine magique ! Elle n’aura pas perdu son sourire cependant, il s’accentuera même quand les mots du jeune homme lui chatouillerons les oreilles, même si elle n’en demeure pas moins surprise et qu’une question, latente, trotte dans son esprit : pourquoi ?

- Je crois que c’est facile de ce perdre ici, c’est le but. T’a bien fait de me suivre et qu’on se retrouve c’est le destin ! Après tout, je te dois toujours un café. T’a mangé ?

Ça pourrait paraitre incongrue, ça sort un peu de nulle part. Et pourtant c’est tout de suite ce qui lui passera par la tête, accueillante et amicale comme elle sait l’être.

- Je crois que je n’ai pas ma carte… Si ça nous prend un moment, autant le faire avec quelque chose à boire ! Il parait que si on trouve le centre du labyrinthe, c’est magnifique à voir. Du coup… Je veux voir ! Pas toi ?

L’excitation est palpable, autant que les paillettes qu’elle a dans les yeux en le disant et en s’imaginant déjà mont et merveille. Parce que même perdu et même si elle ne sait pas bien quand elle va en ressortir de ce labyrinthe, ça reste une bonne expérience. Et pour elle qui voulait sortir de sa zone de confort… On n’est pas trop mal !

- Mmmmh… A ton avis, on va par où ? Je viens de… Ah ben de là mais y’a plus le chemin… Heu…

La voilà qui se gratte la tempe avec l’extrémité de sa baguette qu’elle avait sorti juste avant, forcément si elle doit commander c’est mieux si elle l’a en main !

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Se perdre souvent ? Magdalena ? C’est une question d’habitude, mais nous y reviendrons plus tard. Pour l’instant arrêtons nous sur son romantisme indécrottable, pas forcément rattaché a quelconque sentiment en soit, elle voit juste la vie en générale d’un œil romantique.

- Voui tu as rrrraison. Je lis un nouveau livrrre en ce moment qui m’influence beaucoup.

Donnera-t-elle comme explication, l’œil légèrement rêveur. Il faut qu’elle le finisse d’ailleurs ! Elle à vraiment hâte de passer au chapitre suivant. Mais un nouveau chapitre qui mènerais potentiellement à des rebondissements pourrais bien la perdre toute une nuit jusqu’à ce qu’elle ait la satisfaction d’avoir complètement dévorée le livre jusqu’à la dernière ponctuation !

- Mmmmh je te propose de prendre a boire pendant qu’on marche et un truc a grignoté quand on sera arrivée à destination ?

Quel que soit cette destination et comme une sorte de récompense pour avoir survécu à ce labyrinthe ! Nous en revenons donc à son sens de l’orientation. Et si elle n’a pas pris sa carte de l’université ( ?), elle n’a pas oublier visiblement la carte de Owlz’eat qu’elle est en train de sortir de son sac en le farfouillant.

- Je passe mon temps à l’oublier ; mais au moins j’ai celle-là !

Triomphante quand elle sort le morceau de parchemin et le tend au jeune homme avec un sourire lui traversant le visage.

- Oh non, j’arrrrrête pas de me perrrrdre. Mais j’essaie d’utiliser des points visuels pour me rrrrepérer, comme le dôme de la bibliothèque Orrrrimède qu’on voie de loin ou de la tourrrrrr d’obserrrrrvation d’astrrrrronomie. C’est pour ça que généralement je me ballade quand je suis certaine de ne pas trrrrravailler trrrrrop vite aprrrrrès ou avoirrrrr courrrrrs.

Elle-même est une lève tôt, et comme elle aime faire son footing matinal avant une petite séance de yoga pour étirer ses muscles, préférentiellement en extérieur, c’est toujours un peu dangereux : il y a tellement de détails à voir dans le campus ! Même avec toutes ses années d’études de prévu, il n’est même pas certain qu’elle en arrive au bout et ça, ça l’émerveille autant que le livre qui prend une grande place dans son cerveau en ce moment !

- Je suis complètement d’accorrrrd pourrrrr essayer de trrrrouver le centrrrre ! En plus maintenant, tu es avec moi, donc je suis rrrrassurée.

Elle pourra, à minima, sortir un jour du labyrinthe et ce même sans forcément utiliser la carte ? Ou pas tout de suite ? Ou si vraiment ça devient trop difficile ?

- Allons y ! L’aventurrrre, c’est le mot d’orrrdrrrre cette année !

Sortir de sa zone de confort, explorée, quitter sa coquille : c’étaient les objectifs qu’elle c’était fixée, non ? Et elle l’aura dit avec les yeux tout brillants, les main jointe et remonter au niveau de son visage. Innocemment, en laissant retomber une main sur la hanse de son sac, elle aura tendu la seconde à Min-Soo pour prendre la direction qu’il avait indiqué dans une invitation à ne pas se perdre, ce serait dommage. Pas dans les dédales du labyrinthe en soit, mais plutôt de vue ou de sens.

- Dépêchons nous avant que ça bouge a nouveau ! Tu as choisi ce que tu veux ? Un américano ?

Parce qu’il faudra commander, mais une fois qu’ils auront passé la haie pour la voir se refermer juste derrière eux. Débouchant dans un embranchement à trois chemins différents, avec au centre ce qui semblait être une statue végétale ou bien une plante aux aires particulièrement humain en train de danser au rythme d’une musique envoutante qui capta bien rapidement l’attention de Magdalena qui laissa échapper une onomatopée démontrant tout son intérêt pour ce que ses yeux voyaient avec une certaine forme d’admiration et l’envie de rejoindre la nymphe végétale dans sa danse.

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Dans ce monde parfois complexe, l'innocence persiste comme une lueur d'espoir, douce et précieuse. Elle se manifeste dans les rires enfantins qui résonnent dans les parcs, dans les yeux pétillants de curiosité qui scrutent le monde avec émerveillement. L'innocence est cette capacité à voir la beauté là où d'autres voient la banalité, à croire en l'impossible alors que le cynisme règne en maître. C'est comme une bulle de savon multicolore, fragile et éphémère, mais qui transporte ceux qui la contemplent dans un monde de magie et de fantaisie. L'innocence se cache parfois derrière un geste, dans les sourires émus échangés lors d'une conversation, ou dans une main tendue qui n'est rien d'autre qu'une invitation à rejoindre l'aventure sans y voir d'autre messages qui dépasse, de toute façon, la jeune fille. Elle se trouve aussi dans les gestes simples et spontanés, dans les câlins réconfortants et les mots gentils échangés sans arrière-pensée. L'innocence n'est pas seulement l'apanage des enfants, elle réside également dans le cœur des grands qui gardent une part de leur enfance intacte, qui continuent à croire en la bonté intrinsèque de l'humanité malgré les épreuves. C'est un trésor précieux à protéger, à préserver, car c'est elle qui donne de la couleur à nos vies, qui nous rappelle la pureté et la simplicité des petits bonheurs quotidiens. Alors, cultivons cette innocence avec tendresse, laissons là nous guider sur le chemin de la joie et de la bienveillance, car c'est elle qui nous permet de garder un regard neuf et émerveillé sur le monde qui nous entoure.

- Je pense toujours à des choses improbable mais rarement aux plus simple. C’est un vrai problème ! La femme qui m’a élevée disait souvent qu’un jour j’allais oublier ma tête au fond de mon lit.

Elle à une mine déconfite, l’espace d’un instant. Si bien qu’on pourrait presque voir une goutte se dessinée au coin de son front ou quelques traits au-dessus de son œil gauche. Il faudrait, en réalité, que Magdalena fourre cette carte dans son sac, qu’elle ne quitte de toute façon jamais, et qu’elle l’y laisse ! Ou bien l’y accroche d’une manière ou d’une autre. Face à la question autour de l’aventure, c’est une tout autre histoire. Dans les replis de son monde intérieur, elle a vécu cachée, protégée par les échos familiers de sa solitude. Pour autant, un frisson d'aventure a chatouillé son âme introvertie, éveillant en elle une curiosité timide mais irrésistible. Elle a décidé de s'aventurer hors de sa coquille, de déplier ses ailes fragiles et de s'exposer au grand jour, même si cela lui faisait battre le cœur à tout rompre. L'idée même de l'inconnu la remplit d'une appréhension palpable, ses pas incertains trahissant son manque de confiance en elle. Mais malgré ses doutes, elle plonge dans ses nouvelles péripéties avec une détermination chancelante, guidée par le désir brûlant de découvrir ce qui se cache au-delà des frontières de sa timidité. Chaque pas est un défi, chaque rencontre une épreuve à surmonter, mais elle continu d'avancer, s'accrochant à sa curiosité comme à une bouée de sauvetage dans l'océan tumultueux de ses propres peurs. Et même si elle ne sait pas toujours comment exprimer ce tourbillon d'émotions qui virevolte en elle, elle se laisse emporter par la magie de ces nouveaux évènements, prête à explorer les recoins les plus sombres de son être pour trouver la lumière qui la guidera vers une confiance en elle insoupçonnée. Mais comment répondre ça au jeune homme ? Ce n’est pas une option, on remerciera donc les évènements de détourner la réponse peut-être pas vraiment attendue et pour le moment simplement habillée d’un sourire un peu plus timide par la scène qu’ils vivront bientôt.

Ou bien par le fait qu’elle aura tapoter la carte du bout de sa baguette en commandant un Américano pour le jeune homme et son traditionnel latte saveur noisette pour elle-même. Geste interrompu, ou bien suivis de ce placement de main sur le bras du jeune homme qui fera naître en la jeune femme l’écho parfait de la surprise qui avait habité le Coréen l’instant d’avant. Et qui maintenant l’animera et se montrera sur ses traits quand son regard fera le chemin de sa main, au bras, a sa main puis au visage de Min-Soo. Il faut dire que cette main tendue ne voulait rien dire et que si elle c’était accroché une seconde, la suivant elle aurait déjà quitter sa partenaire pour parfaire son exploration du labyrinthe sans plus se poser de question, puisqu’il n’y avait strictement rien a pensée ou a imaginé de ce geste simple. Du moins, pas chez elle.

D’ailleurs, quand ils auront passé le chemin pour s’arrêter devant la nymphe-plante dansante, les paillettes naissantes dans les yeux de la demoiselle au milieu de toute cette observation aura certainement laisser glisser cette main le long de son corps. Autant dire que l’échange qu’il y aura eu avec l’’esprit frapeur lui sera passer complètement au-dessus et qu’elle est presque surprise de se retrouver avec une boisson dans chaque main. Autant que d’entendre la voix de Min-Soo qu’elle avait complètement oublié l’espace de quelques secondes. Ce qui se traduira par un léger sursaut marqué par un clignement lent de ses yeux et l’air de sortir d’une douce torpeur, loin, très loin dans les méandres de son esprit. Et oralement ? ça se traduit par un… « uh ? Hein ?[/b] ». Le temps, au moins, qu’elle ne repasse la bande de ses souvenirs intérieurement pour entendre une seconde fois les mots qu’aura eu le jeune homme.

- Si je dois en avoirrr… wahou !

Du parchemin. La danse… C’est moyennement son truc. Elle ne manque pas de souplesse et sait accorder ses gestes quand elle se concentre, on remerciera le yoga pour ça. Elle a fait des années de pratique de patinage sur glace, mais de là à comparer les mouvements de cette discipline a la danse plus moderne ou sur ses deux pieds : c’est une tout autre affaire ! Aventure on a dit ! Sortir de sa zone de confort ! Elle se baissera pour poser les deux gobelets à ses pieds et laisser son sac glisser à côté et en ce redressant aura un geste de la tête, une affirmation. Les joues rosies, les yeux toujours pétillants et pas bien sur d’elle, elle rejoindra à la fois cette plante et le jeune homme. Jeune homme qu’elle tentera de suivre timidement au départ avant de, petit a petit, se sentir plus en sécurité : plus en confiance. Sans se douter un seul instant que cette sensation de bienêtre, ses ailes métaphoriques qui lui pousse sont l’effet des spores de la plantes qui pourrait presque être comparer à une sorte de felix felicis croisé a un charme d’allégresse. Un instant suspendu dans le temps qui se prolongera encore un peu, quitte à retrouver leurs boisson encore plus froide et les glaçons presque tous fondu ? C’est à en oublier ce qu’ils font ici ou même où ils allaient ! Il est fort ce labyrinthe, très fort !

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Dans le vaste théâtre de la vie, parfois, les plus belles scènes sont celles où nous lâchons prise, où nous nous abandonnons à la magie des petits bonheurs simples. Ces instants précieux où nous nous oublions dans la contemplation de ce que le monde peut nous offrir, où le temps semble suspendre son vol pour nous permettre de savourer chaque instant. Il y a dans cette douce évasion un pouvoir libérateur, une invitation à goûter pleinement à la beauté qui nous entoure.

Imaginez-vous, assis sur un banc de parc, sous le doux baiser du soleil couchant, les yeux perdus dans la danse des feuilles d'automne. Rien d'autre ne compte à cet instant précis, hormis la symphonie des couleurs et des sons qui vous enveloppe. C'est là, dans cet éphémère écrin de tranquillité, que se trouve la quintessence du bonheur simple. Une sensation douce, presque enfantine, qui réchauffe le cœur et apaise l'esprit.

Plongez-vous dans une tout autre scène : imaginez-vous, allongé dans un champ de fleurs sauvages, bercé par le chant des oiseaux et le doux parfum des pétales qui dansent au gré du vent. À cet instant, le temps semble suspendu, et vous vous abandonnez à la pureté de l'instant présent. Dans cette symphonie de la nature, chaque couleur, chaque son, chaque fragrance contribue à créer une harmonie parfaite, un tableau vivant de bonheur et de sérénité.

Transportez-vous maintenant au bord de l'océan, les pieds enfouis dans le sable chaud, les yeux rivés sur l'horizon infini où le ciel rencontre la mer. Vous êtes là, bercé par le bruit apaisant des vagues qui viennent mourir doucement sur le rivage. Dans cet instant de communion avec l'immensité de l'univers, vous vous sentez léger, libéré de toutes contraintes, simplement heureux d'être là, à contempler la beauté brute et indomptable de la nature.

Enfin, imaginez-vous perché au sommet d'une montagne, le souffle court après une ascension éprouvante, mais le cœur rempli d'une joie indescriptible. Vous contemplez le paysage qui s'étend à perte de vue, les sommets enneigés se découpant majestueusement contre le ciel azur. Dans cette solitude bienveillante, vous vous sentez connecté à quelque chose de plus grand que vous, et c'est dans cette humble contemplation que vous trouvez la plénitude, le bonheur simple d'exister, ici et maintenant.

Lâcher prise, c'est aussi s'abandonner à la légèreté de l'instant présent, sans se soucier du passé ou du futur. C'est se laisser emporter par la brise légère d'un matin d'été, sentir le sable chaud glisser entre ses doigts de pieds, ou encore écouter le doux murmure d'un ruisseau qui serpente à travers la forêt. Dans ces moments de grâce, nous nous fondons avec le monde qui nous entoure, nous devenons un avec la nature, retrouvant ainsi notre pureté, notre innocence.

Pourtant, lâcher prise ne signifie pas simplement s'oublier soi-même, mais aussi se reconnecter avec l'essence même de ce qui nous entoure. C'est prendre le temps de contempler la beauté d'une fleur qui s'épanouit sous la caresse de la pluie, ou encore de savourer le goût sucré d'un fruit mûr à point. Dans ces instants de grâce, nous réalisons que le véritable bonheur réside dans les petites choses de la vie, dans ces moments simples et authentiques qui nous ramènent à l'essentiel. C’est une véritable leçon de vie, une invitation à ouvrir grand les yeux sur le monde qui nous entoure et à savourer chaque instant comme s'il était le dernier. C'est dans cette douce étreinte avec l'instant présent que nous trouvons la clé du bonheur, dans cette communion intime avec la beauté qui nous entoure que nous découvrons la véritable essence de la vie.

En fin de compte, les bonheurs simples de la vie sont là, à portée de main, attendant patiemment que nous les découvrions. Il suffit parfois de lâcher prise, de s'oublier un instant, d’ouvrir cœur à la magie du présent. Comme celui qu’ils vivent actuellement, bercée par une mélodie qui ne résonne que dans leurs cœurs, dans leurs êtres en parfaite symphonie avec cette nymphe végétale dont la danse les enivre et les transportent loin, si loin de là où ils sont, ou bien là où ils devraient être. Ce sont des mouvements, des gestes simples. Une forme de relâchement ou de rapprochement, qu’il soit calculé ou non, conscient ou non.

Elle en aura fermé doucement les yeux.

Dans cette sorte de stase, transporter bien loin de son présent, l’apaisement rendant chamallow son être. Bientôt pourtant, l’éveil sera quelque peu brut. Sans doute parce que ce qu’elle est revenue à la charge pour juré indubitablement avec l’instant paisible où elle s’est oubliée. Peut-on appeler ça la voie de la raison ? Un nouveau surnom, sobriquet qui connotera un nouveau pan de la personnalité du jeune homme ? C’est une possibilité. Ou bien une réalité, au même titre que le léger sursaut qu’elle aura en ouvrant de nouveau les yeux pour redécouvrir les lieux. Sentir la proximité qui l’aura fait frissonnée ou réchauffée de nouveau ses pommettes qui arbores si souvent cette teinte rougis, qu’on pourrait parfois pensée qu’elle est naturelle.

- Oh ! Oh oui tu as rrraison.

Les mots accompagneront les gestes quand elle brise cette petite bulle en faisant quelques pas de côté, ramenant ses bras pour s’envelopper dedans en vissant son regard à la pointe de ses chaussures ou bien à quelques brins d’herbes sous leurs pieds. Elle se demande alors si dans sa torpeur elle a pu garder un semblant de contrôle, celui au moins, qui lui permet de naviguer sans trop altérée sa réalité par la nature même d’une moitié de son ADN. Elle n’ira cependant pas jusqu’à oser regarder le visage du jeune homme pour s’en assurée. Et préfèrera s’agenouiller pour récupérer les boissons oubliées. Dont une qu’elle tendra au jeune homme tout en passant la hanse de son sac sur son épaule avant de remonter à une hauteur raisonnable, ou qui est la sienne.

- Qu’est-ce que c’est d’après toi ? C’était comme… une sorte de spore de confusion. Ou d’inhibition ?

Quoi qu’inibition ne serait pas le mot adéquat, après tout l’un comme l’autre reste raisonnable et cohérent à ce qu’il se doit.

- Mmmh… On devrait aller par-là ? Il est joli ce chemin ? Mais peut-être que c’est ça qui le rend trop évident.

Celui bordé de petites fleur et de dessins en arabesque dévoilant une nouvelle grâce à ses murs végétaux en contradiction de ce, un peu plus a gauche, qui ne sont somme toute pas différent de tout ceux qu’ils avaient croisé jusque-là.

- Je crois que c’est le genre d’endroit où l’on pourrait ce perdre un millier de fois et toujours découvrir de nouvelle chose pour nous donner envie de nous y perdre un peu plus.

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Elle conserve toujours son petit sourire, plus timide et un peu moins franc que les précédent le temps que son cerveau classe dans les archives la petite danse qu’ils avaient eu, probablement dans la section des beaux souvenirs. Et ce temps pourra être aussi celui de la reprise de la conversation, notamment par quelques mots qui ferons naître un rire discret, enfantin chez la jeune femme qui imagine bien Min-Soo revenir effectivement ici pour s’y perdre.

- Si tu t’y perd, je veut bien venir te chercher. Mais on risque de s’y perdre encore plus du coup.

Elle marque la pause, celle de la réflexion, le regard partant en l’air et légèrement en biais. La bouche en cul de poule et l’index au coin de celle-ci ayant délaisser la hanse de son sac quelques seconde à peine.

- La prochaine fois, tu devrais prendre ton balai. Avec un peu de hauteur, tu pourra être certain de toujours retrouver ton chemin !

Le regard repartira en direction de quelques brins d’herbe, du chemin à suivre. Au même titre que cette main enroulée autour du tissu quand ses lèvres partent à la recherche de la paille qu’elle va glisser entre ses lèvres pour prendre quelques gorgées de ce café latté aux arômes de noisettes grillées. Ce qui ne l’empêchera pas d’écouter avec grande attention Min-Soo, faisant un « non » de la tête quant à savoir s’il lui avait déjà parler de sa passion pour les plantes : pas encore ou bien pas assez. Démontrant son enthousiasme pour faire écho à celui du jeune homme, les zygomatique travaillant d’avantage pour élargir le sourire qu’affiche son visage. Une fois n’est pas coutume, elle reste bon publique.

- Je sais ce que je devrais te prendre pour Noël ou bien ton anniversaire alors ! Tu me présentera à ta collection de plante un jour ?

Parce que ça l’intéresse vraiment, la botanique elle aime bien ça. Autant que les potions. Ce sont des éléments essentiels de la médicomagie qu’elle affectionne tant. Et elle avait longtemps hésiter entre Umbrosia et Sylvanius si l’on devait être tout à fait honnête. C’est le penchant de sa joueuse qui l’avait finalement envoyé chez le petit hibou trop mignon, bien plus que ses propres passions a elle.

- Je ne trouve pas ça bizarre, je te comprend dans une certaine mesure. Je trouve ça génial au contraire d’avoir une passion dans la vie qui te donne envie de sourire.

Du coup ça veut dire que le jour où Min-Soo arrêtera sa carrière de Quidditch on peu aisément dire qu’il se reconvertira dans la botanique et l’herbologie ? ça lui irait bien. Du moins, du point de vue de la jeune femme. En route, elle ne s’attendais pas à sentir cette main s’enrouler autour de la sienne pour lui faire lâcher la hanse de son sac et plutôt s’enfermer au creux de la paume de sa compagne. De quoi créer un nouvel instant de bug main-bras-visage-main-bras… On ne va pas la refaire. Tout comme il n’est peut-être pas nécessaire de décrire la forme qu’aurons pris ses lèvres dans un « o » presque parfait à faire s’enfuir la paille qu’elle essayer de retrouver en usant uniquement de celle-ci et de sa langue. C’est le retour du rouge aux joues également, un peu plus appuyer peut-être surtout au niveau de ses pommettes. Est-ce qu’elle doit ce voir comme une enfant qu’on accompagne dans un parc de jeu si grand qu’il est nécessaire de veillée à ce qu’elle ce se perde pas ?

- Je veux bien voir tes dessins aussi. Pour ce genre d’endroit il faudrait presque un appareil photo, ta vu les gravures sur les murs végétaux ? C’est incroyable ! Et en plus ça sent super bon, c’est le pollen tu crois ? OH ! Regarde en face ! L’arche là !

Une arche en pierre d’un blanc immaculée qui donne une fenêtre vers ce qui semble être un endroit circulaire plein de couleurs et de merveilles. Elle va le pointer de l’index, même si le reste de ses doigts reste enrouler autour de la boisson. Les yeux pétillants quand elle tourne le visage vers Min-Soo pour le chercher du regard, malice et espièglerie dans le regard.

- On court avant que ça se referme ? Je suis sûr que c’est le centre !

Elle raffermira même un peu la prise sur la main du jeune homme, aussi douce soit-elle en vérité pour mieux ce mettre a chasser le rêve éphémère d’un paradis si bien décrit dans les prospectus de cette université qui semble regorgée de secrets bien gardés.

HJ; je te laisse décider si on passe ou pas l'arche ou si on tir un dé pour le déterminé ?

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Il serait menti que de prétendre que Magdalena, en entendant le mot « balais » et « toi » dans la même phrase, la concernant directement, ne l’aura pas fait très franchement pâlir. Et c’est sans compter les yeux de cocker -ou de chat potté- qui vont avec et qui exprime très clairement son angoisse à l’idée même de devoir décoller du sol. Peut-être un jour y parviendra-t-elle avec l’expertise de maniement du manche de Min-Soo, lui faisant assez confiance pour. Mais ce moment n’est pas encore arrivé. Donc plutôt que de prétendre à un refus sec ou d’exprimé le fond de sa pensée, elle se taira pour ne pas créer de sentiments de rejets quelconque par un usage de mots qui pourrait être quelque peu rude, ou mal interprété dans leur état de sècheresse.

- C’est quand ton anniversaire ? Moi c’est le trente et un décembre.

Elle a, comme a son habitude, accompagner les nombres d’illustration de ses mains, trois doigts levé d’un côté, un seul de l’autre pour être certaine de ne pas s’être planté. La question est, une fois de plus, simple curiosité amicale. Elle note cependant la suspension en fin de phrase, peut-être que dans la culture de Min-Soo on n’accepte pas de cadeau de simple connaissance professionnelle ? Ou bien peut-être qu’il ne les accepte pas ? Elle-même n’aime pas vraiment ça, elle ne fête même jamais son anniversaire. Et même si donner la date ne la dérange pas, ce jour là et comme chaque année, on ne la trouvera pas avant que le jour soit passé au suivant.

- Oh ! – elle n’attendais pas d’invitation dans une chambre et ne l’aurais de toute façon pas accepter, elle avait naïvement pensée que la collection pourrait-être dans une serre – Les croquis ça me va ! J’aime bien les dessins en noir et blanc, je trouve que ça donne du caractère au dessin, parfois les couleurs gâche les traits. – ou bien c’est le cas quand elle essai, parce que le dessin c’est vraiment pas son truc et qu’elle peine déjà a ne pas dépasser les lignes dans un coloriage.

Quel sont les passions de Magdalena ? Les créatures magiques, on le sait déjà. Pour le reste. C’est à découvrir. Il y a des activités qu’elle aime, comme la musique, mais peut-être pas de là à parler de passion. Tout comme elle aimais beaucoup le patin à glace. Mais sans pour autant que ça devienne central dans sa vie. Donc si elle acquiesce, c’est en se plongeant a moitié dans une intense réflexion, car il faut pensée a ce qu’elle devra répondre au jeune homme. Mais pas de suite, tout de suite ses pensées seront interrompues à la fois par les mains qui se joignent mais aussi par la course pour ne pas raté cette arche avant qu’elle ne ce referme. Et si Min-Soo a les jambes plus longues et est très sportif, Magdalena est loin d’avoir à se plaindre de sa forme physique non plus. Après tout le jogging, comme le yoga, c’est tous les matins aux aurors !

Ils parviendront à la traverser, cette arche. Au centre de ce dédale de verdure, se dresse majestueusement une fontaine d'une beauté incomparable. Taillée dans un marbre d'un blanc pur, elle semble émaner une lumière douce et apaisante qui baigne tout le centre du labyrinthe dans une aura magique. Les eaux de la fontaine s'écoulent en cascade depuis un sommet délicatement ciselé, formant des arabesques d'une finesse inégalée. Chaque goutte qui tombe semble jouer une mélodie enchanteresse, emplissant l'air de notes cristallines. Autour de la fontaine, des fleurs magiques s'épanouissent dans un kaléidoscope de couleurs éclatantes. Leurs pétales irradient une lueur douce et chatoyante, révélant la présence de puissantes énergies mystiques.

Des créatures fantastiques, telles que les Botrucs, semblent se fondre harmonieusement dans cet environnement féerique. Leurs formes élégantes et leurs yeux pétillants de curiosité ajoutent une touche de magie supplémentaire à ce lieu hors du commun. Les fées, avec leurs ailes diaphanes et leurs rires cristallins, dansent gracieusement autour de la fontaine, ajoutant une dimension de grâce et de légèreté à cette scène envoûtante. Chaque recoin du centre du labyrinthe est imprégné d'une atmosphère envoûtante, où la magie se mêle à la nature avec une harmonie parfaite. Les visiteurs qui parviennent à atteindre ce sanctuaire mystique sont enveloppés d'un sentiment de paix et de félicité, alors qu'ils se laissent emporter par la beauté incomparable de ce lieu hors du temps.

C’est les paillettes plein les yeux, et la bouche complètement ouverte à former cette fois un « O » majuscule, qu’on enttendra l’exclamation de Magdalena ; « Waaaaaaaaaah ! ». Elle en aura le souffle couper et en perdra ses mots avec l’envie d’observer chaque recoin et une curiosité grandissante pour cette fontaine féerique.

♡ ma couleur est le rosybrown / #bc8F8F ♡