le 07.09.24 à SU - Taverne des Etudiants

Tour au marché, petites explorations l'air de rien, sociabilisation avec des camarades de sa résidence et on va lui en passer d'autres et des meilleurs. Parce que l'ambiance, aussi vestimentaire que psychique, semblera changer légèrement une fois que la journée se sera doucement étirée et que la soiré aura laissé égrainer quelques heures également. De quoi revêtir un short à ourlets en lin de couleur très clair, légèrement évasé et à la taille haute qui épousera parfaitement la forme de son corps. De quoi laisser derrière ses breloques aux couleurs de l'université et de sa résidence également, si ce n'est la casquette fraîchement achetée aux couleurs d'Ignisphaera et qui se mariera très bien avec ses chaussures à talons, sa petite veste légèrement ample et cette chemise qui pourrait porter ce nom si elle n'était pas plutôt un bandeau savamment entortillé sur sa poitrine. Sportive mais pas trop, mignonne mais pas trop, fêtarde mais pas trop ! Tout se faisant dans une certaine mesure et un accord étudié quant aux matières et aux couleurs claires des vêtements. C'est qu'on ne voudrait pas rendre aveugle la moitié des étudiants avec des preuves de mauvais goûts n'est-ce pas ? Ou bien ses mèches blondes éparpillées sur ses épaules ne le supporteraient peut-être pas ? On va dire ça oui, et la laisser entrer dans la Taverne des Étudiants avec une bonne dose d'assurance !

C'est qu'on peut faire « mais pas trop » sur beaucoup de chose mais qu'on enlèvera pas quelques extravagances non plus. Tant que rien n'est foncièrement vulgaire ou trop poussé... On en reparlera peut-être quand elle aura commencé à parler. Ou bien aura trouvé quelque chose de plus intéressant avec lequel discuter que le premier étudiant croisé ? Ou le barman. Même si on commence souvent par le barman, ne serait-ce que pour commander un verre ou réussir à se le faire payer -visiblement c'est un panier percé très radin sur les bords et les bords sont larges-.
Toujours est-il qu'avec le monde qui arrive par intermittence, il va vite devenir un peu chargé ce bar. Même pour elle qui aura posé une demi-fesse sur l'un des hauts tabouret afin de siroter son premier verre tout en entrant dans une grand conversation avec un inconnu, pour le moment.

Après tout, elle ne socialise pas simplement parce qu'elle aime foncièrement les gens. Mais c'est parce que, par moment, ils peuvent servir à une chose où une autre. Du moins, c'est le fond de pensée qu'elle doit avoir quand elle glisse lentement du tabouret pour se remettre debout, son verre à la main, avant de contourner quelques personnes. Un sourire aux lèvres pour celui -ou celle- qu'elle a abandonné dans la foulé. Tout ça parce que son verre est trop vide, ou bien trop plein, et que le barman est occupé à servir une tournée un peu plus loin ! Qu'est-ce qu'il ne faut pas lui trouver comme excuse pour expliquer que son divin fessier accepte de quitter son assise et qu'elle vienne poser ses coudes sur le bar un peu plus loin. Se mettant, juste ce qu'il faut, sur la pointe des pieds pour pouvoir s'appuyer sur le comptoir et faire signe au barman. Il fait soif bon sang !

On lui laissera même quelques excuses inutiles pour lui faire couler un regard vers le jeune homme contre qui son coude vient de passer. Histoire qu'elle puisse analyser les verres qu'il a dans les mains pour en pointer un du doigt.

« Celle-ci est bonne ? »

Les bières. Avec l'accent polonais qui va bien même si son anglais est sûrement bien plus fluide que pour une grande partie des étudiants étrangers. C'est qu'à avoir voyager, on fini par apprendre après tout !

« Je crois que je prendrais bien quelque chose d'un peu plus... Fort ? »

Même si, on reste dans une université et que le but n'est pas de faire rouler sur le plancher la majeure partie des étudiants. En tout les cas, ce sera sûrement dit autant pour elle-même que pour le jeune homme -ni vue, ni connu- avant qu'elle ne se retourne vers le barman et lui fasse signe à nouveau. Histoire de pouvoir commander une nouvelle boisson, qu'elle prendra très certainement en double qui à pleurer plus tard sur la perte de ses gallions. C'est qu'elle est plutôt sympa en réalité, intéressée toujours, mais sympa ! D'ailleurs, elle fera même glisser le second verre vers le jeune homme avant de passer ses doigts sur le sien pour aider le liquide à venir lui descendre doucement le long de la gorge.

« Pour compléter ta future collection. »

D'alcool ou de bières, c'est au choix -la joueuse ne sait pas ce que son personnage à commandé- mais c'est un pas vers... Comment dire, les premières civilités ? Il faut bien commencer quelque part, n'est-ce pas ? Et les verres ont tendances à rendre légèrement plus enclin aux échanges aussi divers qu'ils sont variés.

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On pourrait presque le voir poindre à des kilomètres à la ronde, cet échange rempli de doux sourires, souvent en coin et la malice, ou la taquinerie, au coin de l’œil. Comme un petit coup de piment déposé sur les âmes qui se rencontrent et qui échangent en... toute innocence ? Oui voilà, on va dire ça. Histoire de préserver un peu de mystère sur des attentions qui se devraient d'être voilée. Même si elles le sont sûrement à peine, chez elle. On ne se refait pas, n'est-ce pas ? Et passer pour la petite innocente de service, c'est très difficile si on y regarde bien.

« Pays de l'Est, on peut dire ça. La Pologne pour être plus précise quant à l'école, une évidence, n'est-ce pas ? »

Elle l'aura dit tout en laissant ses lèvres apprécier un peu de cet alcool avant de laisser l'un de ses coudes quitter le comptoir, se tournant légèrement vers le jeune homme qui ne semble pas être antipathique à l'idée d'une simple conversation.

« Un prénom anglais pour un accent anglais... »

Pas de surprise jusque là ? Non, aucune. En même temps, il est des figures et des noms qu'elle se doit de connaître un minimum et si lui parler pourrait être tout à fait anodin, ce n'est peut-être pas le cas au final. Qui s'en plaindra ?

« Katarina. »

Pas de nom de famille non plus. Le sien est, de toute façon, inconnu au bataillon. Pour le moment en tout les cas ou si elle place mal ses billes dans un futur qui n'est pas si éloigné que ça. En revanche, elle lui tendra doucement la main en guise de fin de présentation. Et, peut-être aussi, pour initié un contact plus profond qu'un jeu de regard en partageant un verre. C'est après tout par le touché que beaucoup d'autres choses peuvent passer et les mains sont un très bon moyen pour commencer. Pour le reste ? Elle n'aura sûrement pas remarqué l’œillade que le jeune homme aura eu pour son jumeau mais ce n'est pas si étonnant que ça, en réalité. Et si elle avait remarqué, elle aurait simplement sourit à l'autre intéressé -potentiellement la petite sœur des deux- avant d'en retourner à son affaire principale qui se situe non loin d'elle pour le moment. Multitâche quand elle le veut bien visiblement.

Ignisphaera ? Oups ! C'est l'air étonné qu'elle aura un quart de seconde, en approchant le plat de sa main de sa bouche pour bien marquer l'étonnement. Avant de rire discrètement et de mettre un petit coup d'index sur la visière de sa casquette qu'elle finira par glisser entre ses doigts.

« Je suppose qu'en plus de mon accent, c'est ce qui m'a trahie une seconde fois ? »

Et c'est en retirant le couvre-chef, laissant se dévoiler le reste d'une cascade de cheveux blonds, qu'elle aura ajouté cette petite phrase. Juste avant de tourner la casquette vers elle en haussant une épaule.

« Je trouvai le blason plutôt mignon, non ? »

Oui, on va parler chiffon. Ou bien on parle d'autre chose, on ne sait pas trop. Mais ça reste à la fois gros comme une maison et très discret. Tout un savoir faire visiblement, n'est-ce pas ?  

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La présence d'un rire léger et discret, qu'elle aura pu masquer de sa main une fois que celle-ci aura quitté celle du jeune homme, sera très certainement à noter. Quelque chose qui doit se situer entre l'amusement de quelques commentaires et une moqueries teintée d'un peu trop d'assurance, ou d'arrogance. C'est que si la tenue de mascotte pourrait effectivement lui aller, puisque tout lui va, elle aurait peut-être choisi autre chose qu'une salamandre pour se mettre en avant. Ou pour encourager l'équipe de Quidditch de sa résidence. Elle est cependant bon publique face à cette boutade, qui lui tirera tout de même une petite moue et un léger haussement de l'épaule.

« A choisir, je pense qu'une équipe de cheerleading m'irait mieux, ne serait-ce que pour la liberté de mes mouvements. »

C'est que ce serait dommage, en réalité, qu'elle soit à moitié engoncée et cachée dans un costume qui la ferait transpirer en quelques minutes les chaudes journées d'été. Mais le sujet de la qualité du costume de la mascotte des Ignisphaera pourra sûrement trouver sa place dans un débat interne une prochaine fois ? Potentiellement quand une mascotte aura tourné de l’œil dedans et qu'on envisagera quelques nouvelles adaptations auxquelles on n'a pas forcément pensé la première fois ? Oui, voilà. Prochaine étape, refaire tous les costumes des mascottes d'équipes de Quidditch et vu la passion des sorciers pour ce sport, ça en fait un bon petit nombre. Promis, sa signature sera si discrète sur les coutures qu'on ne remarquera, qu'à peine, qu'il s'agit de son œuvre.
Et tout ça, ce sera doucement imaginé pendant qu'elle va fixer le petit blason sur la casquette, penchant la tête avec intérêt en imaginant une soirée autour d'un feu de camp. Ce qui pourrait bien lui faire froncer les sourcils légèrement ou bien lui faire avancer les lèvres dans une nouvelle moue pendant qu'elle change son appuie sur ses jambes. Passant de celle proche du comptoir à la seconde.

« Un feu de camp... »

On ne sait pas trop ce qui sera passé dans ce murmure quand elle quitte le blason des yeux et laisse redescendre la main qui tien la casquette pour observer les mouvements du jeune homme contre le bar. En tout les cas, ça semble lui demander quelques secondes d'une profonde réflexion qui ne trouvera pas sa solution tout de suite. C'est que Timothy semble avoir particulièrement soif et qu'avant de pouvoir continuer cette discussion, elle va devoir vider son propre verre, regarder ce magnifique gallion rouler sur le comptoir et adresser un nouveau sourire au jeune homme.

« Est-ce que tu m'en offres une ? »

De cigarette. Et parce que les éléments toxiques sont généralement un bon moyen de nouer quelques liens. Comme si les addictions nocives avaient cette fâcheuse tendance à rapprocher les âmes ou les corps. Pourtant, Katarina ne fume pas tant que ça. Ça reste même très rare, principalement parce qu'elle ne débourse jamais rien quand il s'agit de satisfaire ce travers, on lui laissera le loisir de fumer dans quelques situations extrême ou si elle y trouve un intérêt. Et quoi qu'aura répondu le jeune homme, c'est la casquette dans une main et un verre dans l'autre qu'elle prendra la direction de la sortie.

Une fois la porte passée, il lui faudra certainement quelques secondes pour poser son verre quelque part, le temps de remonter sa masse de cheveux en une coiffure approximative qu'elle viendra coincer sous la casquette, cambrant son dos pour n'oublier que certaines mèches le long de ses épaules. Elle ne récupérera son verre qu'un instant plus tard, une fois qu'elle semblera satisfaite ou qu'elle aura reçu une validation du jeune homme qu'elle demandera en l'observant, les sourcils arqués et les deux mains éloignées du corps. Une demande muette qui sera suivie par une gorgée de liquide quand elle sera satisfaite.

« J'aime les représentations qu'on peut avoir du feu, ou d'une flamme. Aussi chaleureuse qu'elle peut être dangereuse, aussi douce qu'elle peut être destructrice. Les étoiles sont autre chose, sûrement... »

Pour la petite explication qui aurait dû venir un peu avant et qu'elle aura fait traîner avec une certaine forme de calcul. Elle passera, en revanche sur tous les pouvoirs de paix ou de guérison qu'on pourrait attribuer au feu. Pour ne choisir que ce qui pourrait correspondre à sa personnalité ou quelque chose comme ça ? C'est qu'il ne faut pas trop en dire non plus, n'est-ce pas ? Sinon ça peut gâcher un peu des plaisirs et on ne souhaite pas ça ; vraiment pas.   

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Que ce soit une blague, ou non, on ne va pas se mentir : Une équipe de Cheerleading, c'est une sacré bonne idée. Etrange que personne ne l'ai eu jusque là ? Ou peut-être avaient-ils bien d'autres choses à penser ? Quoi qu'il en soit, supposer l'idée aux bonnes oreilles pourrait être une bonne chose effectivement, aussi bonne que le verre qu'elle tient entre ses doigts où la sortie qu'ils pourront bientôt rejoindre pour entretenir leurs maladies pulmonaires respectives bien qu'aisément soignable par le premier médicomage du coin.

« Que devrais-je choisir alors ? La missive rédigée avec attention ou bien une audience pour le bien de la jeunesse étudiante ? » Et leurs hormones très certainement. « Où bien dois-je envoyer quelqu'un dont les suggestions ne tomberont pas dans l'oreille d'un sourd ? » Histoire de gagner quelques points de chance de voir une option pareille se réaliser ? C'est à méditer selon elle et pour tout les deux éventuellement. Mais qui sait, avoir des points de vue ou des idées similaires est peut-être le début d'une belle et longue... eww... Elle s'en étoufferait presque rien qu'à faire semblant de l'imaginer. -mauvais personnage donc, pour les douces rêveries.-
Moins mauvais choix de personnage en revanche, pour l'éclat de rire presque cristallin lorsque le route peut être entamée vers la sortie. Aussi chaotique soit cette route et aussi pavée de très mauvaises intentions pour le premier qui viendra lui écraser les pieds.

« Y-a-t'il seulement quelque chose de gratuit dans cette vie ? »

En fait... Oui... Raisonnablement, il y en a plein. Particulièrement quand ce sont les autres qui paye. Mais gratuit pour l'un, ne veut pas dire gratuit pour l'autre néanmoins. Et c'est sur cette pensée à moitié biaisée qu'on va pouvoir la retrouver dehors en charmante compagnie. Un verre d'alcool dans une main et une cigarette empruntée au bout des lèvres.

« Hmmm, les étoiles... Petits points de lumières éphémères. Au moins à l'échelle d'une vie de sorcier dont le centenaire est largement passé... On peut, peut-être, leur laisser une symbolique d'espoir, pour ce qu'elles sont. Ou bien une envie ? Le couple de la flamme et des étoiles est plus intéressant que les étoiles en elles-mêmes. »

Lèvres qu'elle devra sûrement arrondir quelque peu le temps que la flamme du zippo ne fasse son office et sans oublier le fond de sa précédente pensée, ou de la suite de la pensée. Bercée par les étoiles et les rêveries... ewww numéro deux. Toujours pas la bonne personne pour ça. Et il faudra attendre que le petit nuage de fumée s'envole doucement pour l'entendre continuer. Ou pas d'ailleurs, la flamme semblant être beaucoup plus révélatrice pour elle que ne le sont les étoiles et pendant que la fumée s'échappe de leurs lèvres, pour aller laisser une trace grisâtre vers les étoiles, peut-être qu'on pourra en revenir à quelque chose de moins lié à la psyché ? C'est que les analyses en disent souvent beaucoup trop sur les gens quand ils ne font pas spécialement attention.

« Rien de comme ça ! » Pardon, elle a faillie s'étouffer de rire en entendant parler de magie élémentaire. C'est que, autant c'est amusant dans l'idée, autant... Non, merci, très peu pour elle ? « J'ai plutôt choisi une filière ou ma fibre artistique pourra s'exprimer... Je vais étudier la mode magique. »

Et elle ne minimisera pas l'importance de ce choix de carrière. Parce que l'habit est né pour faire le moine. Et que c'est trop commun, certainement, que de prendre des cours aussi clinquants que la défense, l'offense et elle va en passer et des meilleurs.

« Mais j'ai l'impression qu'il n'y a que moi qui parle là, bientôt on va en venir à ce qu'il reste à gratter de ma psychologie... Je supposes que c'est le moment de te retourner tes questions ? Où d'en trouver de nouvelles ? »

Lesquelles, ça devrait venir. Après le tatonage des prémices d'une potentielle relation. C'est qu'il faut du temps au temps, n'est-ce pas ?

« Où bien tu peux prendre le temps de la réflexion en sachant que je risque d'avoir besoin d'un modèle pour de futures créations. »

L'inspiration est à prendre partout, n'est-ce pas ? Presque autant que les bons plans. Et l’œillade est aussi innocente qu'elle est appuyée quand elle vient tirer une nouvelle bouffée de nicotine avant d'approcher le verre de ses lèvres, le gardant quelques instants en suspend non sans arquer un sourcil.  

le 07.09.24 à SU - Taverne des Etudiants

Ils y tombent rarement en effet, ses mots, dans l'oreille de sourds. C'est que si leurs maniements est parfois compliqués et qu'un mauvais choix ou une mauvaise intonation pourrait produire l'effet inverse, elle bénéficier d'une très charmante façon de les faire entrer là où ils doivent se loger. Et si il faut insister un peu, ne doutons pas qu'elle trouvera quelques supercheries ou divines techniques pour y parvenir. Un sujet qui n'en est donc pas vraiment un pour elle et qui restera très certainement entre les verres et éclaboussures d'alcool qui viendront bientôt s'empiler sur le comptoir délaissé de la taverne.
Et si ils se retrouvent sur cette idée, ils se retrouveront sans mal sur le thème de la gratuité. Puisque tout à un prix ici bas, penser le contraire ou essayer de le prouver n'est qu'une utopie parmi tant d'autres. C'est qu'on ne compte plus vraiment les fois où un bon compte en banque à régler quelques conflits, au grand dam des petites gens qui n'ont souvent rien dans les poches. On ne compte pas, non plus, les accords passés en plein jour ou dans les ombres ; de ceux qui promettent une contrepartie quelle qu'elle soit et qui n'a pour but que de valider une transaction, de pousser vers un choix ou bien de se donner bonne conscience. Car autant les mauvaises actions peuvent valoir chère, autant les bonnes sont très trésors dont on néglige parfois le prix. Un petit détail qu'elle ne posera cependant pas avec des mots. Avec un regard entendu sûrement, accompagné d'un discret sourire en coin, pas si discret que ça et qui en dit long sur sa façon de penser. Tout à un prix. La question est plus de savoir ce que l'on veut bien donner pour réussir à obtenir le butin convoité ?

« Et quel est donc ce cursus qui collerait si bien à ma personnalité ? » On a déjà établi que la magie élémentaire, c'était un peu surfait. Voir ce qu'il avait bien pu imaginer l'espace de quelques secondes avant qu'elle ne donne les détails de sa future expérience universitaire avait quelque chose de sympathique en soit.

« Un cursus bruyant, brillant ou flamboyant ? »

Du genre magie bien clinquante où l'on s'attend à retrouver plein de monde ayant pour grande envie de briller fort dans la société ? Ne nous trompons pas, on retrouve les aspirant aux coins ensoleillés dans toutes les filières et puis... C'est en allant dans des endroits où l'on ne vous attends pas que les surprises sont les plus grandes généralement. De plus, la mode est un très bon moyen de parvenir à certaines fins ; un vêtement ayant parfois plus de pouvoirs que de simples paroles. Ou, du moins, peut-il appuyé une idée donner et faire briller un peu plus dans ces sociétés ou le paraître est encore le fondement de la réalité.

« On s'attendrait sûrement à une grande aisance dans le maniement des mots et la prestance pourrait faire pencher vers un avenir dans la politique. Un lieu ou ces qualités sont requises pour réussir à percer. Mais, là encore, ce serait coller une étiquette trop facile à observer. Tu as du choisir quelque chose d'un peu moins évident mais où les mots sont très importants... »

C'est qu'elle cherche vraiment en réalité. La blondeur de ses cheveux étant peut-être une feinte quand aux capacités de son cerveau de développer des analyses critiques.

« Ma première option de carrière était le journalisme, je me demande si, en faisant ce choix, nous aurions pu être camarades de classe en plus de partager la même résidence ? »

Une idée comme ça, en passant. Qui va peut-être nécessité qu'elle se fasse payer un nouveau verre ? On sait jamais, c'est d'ailleurs pour ça qu'elle va finir le sien d'une traite avant de le tendre, vide, en direction du jeune homme. Un sourire en coin pendant que le bout de sa langue vient se glisser à la commissure de ses lèvres. C'est qu'elle n'est pas étouffée par son trop plein d'assurance visiblement, même si elle devrait parfois se protéger d'une longue et dure chute inopinée.