C’est le cœur palpitant, et pleine d’excitation que Magdalena ce matin-là, avait quitté la chambre de l’auberge miteux dans laquelle elle avait été héberger une bonne partie de l’été en contrepartie de son travail de serveuse. Avoir réussi à décrocher une bourse lors de sa dernière année d’étude à Durmstrang, grâce à ses résultats scolaire particulièrement prometteur était une aubaine. Sans ça, il y a fort à parier qu’il aurait été très difficile pour elle de poursuivre son rêve de devenir médicomage. L’offre avait été publié dans toutes les écoles de magies reconnu du globe par l’administration de l’université au cours de l’année précédente, la compétition avait été rude. Mais enfin, on y était. Ce qui expliquait l’éclat dans le regard de la jeune femme en devenir quand elle posa les yeux sur le petit portoloin qui avait été envoyé à tous les étudiants de l’université au cours de la semaine dernière pour leurs permettre de rejoindre l’école le premier septembre, heure de départ neuf heure quinze précisément pour les premières années. Chaque année arrivant avec un décalage d’une petite demi-heure, sans aucun doute pour éviter que les employés de l’université en charge de l’accueil soient submergés par trop d’élèves d’un coup.

Cette sensation d’avoir un petit crochet l’attrapant par le nombril pour l’attirer au loin, elle n’y était vraiment pas habituée. Pas plus qu’à l’atterrissage à voir la classe -absolument absente- avec laquelle elle avait poser les pieds sur le sol pavé en face de ce qu’elle découvrirait comme étant la grande bibliothèque d’Orimède. Enfin les pieds… Non, plutôt le fessier si on doit être exact. Et non sans grand fracas d’ailleurs. C’est rouge comme une pivoine qu’elle se remis donc debout, frottant l’arrière de son short en jeans pour chasser la poussière et le gravier qui aurait pu d’y coller. Devant elle, quatre stands, un pour chaque résidence. Et l’attente dans la file commença pour notre toute nouvelle première année qui, au milieu de toute cette effervescence, avait également une pointe non négligeable d’anxiété. Fort heureusement, pas assez non plus pour lui faire perdre pied et le contrôle d’une moitié d’identité qu’elle subissait bien plus qu’elle ne maîtrisait.

Les minutes s’allongèrent, jusqu’au moment où, elle se retrouva en face d’un homme à l’air austère qui lui demanda son nom.

- Morrrtensen, Magdalena Morrrtensen. Prrremière année de médicomagie.

Elle avait, dans la brochure, choisi d’étudier au sein d’Umbrosia. Curieuse des activité et séminaire extra-scolaire proposer par la résidence au petit hiboux trop mignon. C’est sans grande chaleur qu’il lui tendit une petite clé d’argent avec une étiquette portant un numéro de chambre. Et d’une voix monocorde qu’il lui expliqua comment arriver au bâtiment, le troisième étage et de tourner à droite en sortant de l’escalier. Acquiesçant, c’est son sac sur le dos et sa valise dans les mains qu’elle se rendit donc sur les lieux. Découvrant avec un millier de paillettes dans les yeux l’université, ses alentours et le bâtiment où elle résiderait. Chose qui avait du grandement rallonger le trajet. Il avait dit droite, ou gauche ? Elle avait perdu le fil, et ça ne serait de toute façon pas Magdalena si elle ne ce n’était pas trompé de couloir ! Il lui fallu plusieurs minutes pour se rendre compte de facto qu’elle allait dans le mauvais sens des numéros de chambre. Un petit demi-tour s’imposait. Et après une autre poignée de minute, enfin, elle trouva la bonne porte. C’est le cœur battant à la chamade qu’elle l’ouvrit et découvrit la chambre.

Il y avait trois lits, chacun dans un coin de la pièce. Trois petite commodes, trois petites tables de chevet et trois bureaux de taille raisonnable. Tous identiques. Et dans le quatrième coin, un petit réfrigérateur et une table juste devant accroché au mur avec trois chaises. Elle s’avança donc pour prendre le lit qui se trouvait sur le mur d’en face, côté fenêtre, et y poser son sac en faisant glisser la hanse de son épaule. Elle s’assit ensuite sur le lit pour presque coller son nez à la vitre en ayant un large soupire accompagnant un grand sourire. Elle y était ! Elle y était vraiment ! Plusieurs minutes s'écoulèrent pendant lesquels elle s'installa tout simplement. Quelques temps après, la voilà qui décidais que s'aventurer dehors un peu, découvrir ce que le campus pourrait avoir à offrir était une bonne idée ! Elle ne saurait dire combien de temps elle marcha, déambulant entre les allées fleurie d'une saison clémente. Elle avait lu dans la brochure que l'Université bénéficiait de son propre microclimat, ce qui faisait partie de la dissimulation de sa réelle localisation sur le globe : les élèves pourraient être au pôle Nord ou bien en plein dans le désert du Sahara qu'ils ne s'en rendraient même pas compte ! Elle ne ce rendit pas compte non plus d’ailleurs de la distance qu’elle avait parcouru. Et pour la sortir de sa propre tête, il fallait bien l’exclamation qui l’avait fait sursauter avec la tête d’un furet pris dans les phares d’une voiture regardant de tous les côtés pour trouver l’origine de ce bruit. AH ! Ah le voilà. C’était plus fort qu’elle que de faire les quelques pas pour avaler la distance entre elle et la demoiselle qui présentais un petit bobo tout ensanglanté.

- Han bonjourrr ! C’est vous qui viens d’avoirrr mal ? Je prrrendre doigt pour aider, mais si vous veux  ? -NANI ?! – Je s’appelle Magdalena.

Oui, oui, je s’appelle Groot. Pardon, un délire de la joueuse. Reprenons donc ; entre temps, elle c’était penchée sur la jeune femme. Une chose à savoir sur Magdalena, quand elle a un pic de nervosité, ça devient une spécialiste des monologues. Et une autre chose à savoir, c’est que, si son niveau d’anglais n’est pas mauvais à la compréhension, c’est autre chose à devoir le parler ! Elle garde tout de même un fort accent des pays de l’Est de l’Europe d’où elle est originaire. Tout en étant pas imperméable a quelques fautes de ci et de là. De même qu’elle avait tendance à être particulièrement expressive ; pleine de petites moue, voir son visage c’est comme avoir un livre grand ouvert sur ses pensées et ses émotions ! Chose qui pourrait d’ailleurs lui jouer des tours, car lui rendant presque impossible la duplicité et le mensonge.

♡ ma couleur est le rosybrown / #bc8F8F ♡